Un chemin bien sombre

Elle était repassée à l'auberge qui lui servait de domicile depuis plusieurs jours que duraient ses recherches et avait rassemblé ses affaires presque machinalement, perdue dans ses pensées. Durant le chemin qui l'avait menée de la bibliothèque à sa chambre, sa résolution de devenir mage s'était affermie et sa décision était prise ou à peu près. Il est toujours interessant de constater que lorsque l'on laisse trop de temps entre la décision et la mise en oeuvre l'esprit trouve toujours le moyen de remette les choses en cause, surtout lorsque l'on est une fille réfléchie et raisonnable comme Iran' Dorah.

-Je sais ce que je veux faire. La magie sera mon domaine et me permettra de m'éloigner d mon ignorance. Oui mais qui te dis que tu es faite pour cela? Il est possible que tu n'aies aucune compétence pour cela. Je le sens c'est tout et d'abord, je suis une Elfe et les Elfes ont toujours été sensibles à la magie. Même si ce ne sont pas tous des mages... Car heureusement, tout le monde ne devient pas mage sous prétexte qu'il est elfe. Et tu as pensé aux dangers? Ce n'est sans doute pas pour rien que les renseignements sur l'initiation des mages sont si rares. Oui bien sur, je me doute que cela doit être rsqué mais toutes entreprise comporte sa part de risque et il se peut très bien que cette abse,ce d'information soit le résultat d'un voeu de secret. Oui peut être. Heureusement tu sais à peu près où se trouve le temple. Il te faudra voyager... Allons donc! La forêt, j'y suis née. Elle n'a pas de secret pour moi. Tu n'es pourtant jamais allé à ce temple... S'il ne s'agit que de le chercher, ce n'est qu'une question de patience...-

Son équipement de voyage était pret même s'il était rudimentaire. Elle caressa doucement et un peu attendrie l'arc qu'elle tenait de son père et vérifia qu'il était bien ajusté ainsi que son carqois. Ils étaient tout deux à porter deses longs doigts instruits par so père au tir de précision autant que d'urgence. Rein ne pouvait entraver ses mouvements, pas même son sac qui complétait son équipement et renfermait les renseignements qui devaient lui ermettre en théorie de trouver le temple ainsi que ses notes les plus précieuses. Elle avait revêtu une mante de voyage et comme pour se donner encore plus d'assurance en avait rabattu le capuchon sur sa tête et son front.
Elle songea en passant le seuil de sa porte au grimoire de magie de la Terre qu'elle avait lu et relu et dont elle connaissait le contenu presque par coeur. De là à être capable d'incanter un sort de façon efficasse il y avait encore loin mais sans doute son initiation servirait-elle à cela. Si elle avait pu sentir en elle des affinité avec les plantes et même certains animaux, si le contact de la terre lui provoquait toujours qu'elle picotement au bout des doigts, elle ne pouvait hélas pas prétendre être vraiment sur la voie de la magie et de son controle. L'ombre de l'ignorance était à la fois comme une souillure à son esrit mais aussi la perspective de nouvelles découvertes qui enchantaient ses pensées.
Elle descendit les ecaliers et s'arrêta pour payer son séjour et ajouter quelques provisions de route à son bagage. Elle ne pouvait pas prévoir ce que le chemin allait lui réserver et l'on était jamais assez prévoyant.
La rue ne tinta même pas sous son pied léger et bientot elle en franchit la porte nord, direction approximative du temple de la terre qu'elle voulait trouver tout d'abord. Engagé sur la bonne piste, elle aurait pu faire demi tour et rejoindre la maison de ses parnts ou même le monastère mais elle savait maintenant qu'elle ne pouvait plus reculer...

Il ne lui fallut pas longtemps avant de pénétrer dans la forêt qui entourait la capitale elfique. En effet, la cité était incrustée comme un joyau sous les futaies de la grande forêt. Bientot la lumière n'atteignit plus le sol qu'après avoir joué entre les rameaux et les transaparences des feuillage. En atteignant Iran'Dorah elle se parait de reflet verts ou dorés et ce la faisait comme une douche lumineuse et chatoyante qui se mariant avec les couleurs d'automne de sa mante de voyage.
La piste qu'elle empruntait conduisait en sens inverse quelques personnes sans doute se rendant au marché de la cité. Pour e moment son chemin était aisé car la piste était large et elle devrait la suitre pendant au moins une demie journée.. Jusqu'à atteindre le carrefour des quatre vents. Point à parirduquel, comme son nom l'indiquait, partait une piste vers chacun des quatre points cardinaux.
Au fur et à mesure que la matinée avançait, elle rencntrait de moins en moins de monde mais elle n'en formalisait pas. Habituée à la solitude des recherche de la lecture et de la construction de son esprit, elle ne recherchait pas le contact des autres personnes lorsque cela n'était pas nécessaire. Même au monastère au milieu de personne de a trempe, elle passait pour la plus solitaire. Elle se justifiait en répondant que ses recherches lui prenait trop de temps pour beaucoup aller vers les autres, mais en son fort intérieur, elle savait que la raison était tout autre et remontait à une promenade... Mais tout cela était resté secret pour tout le monde... Pour le moment elle savourait la forêt qui s'offrait à elle...
A la mi-journée, elle atteingnit en effet le fameux carefour et se décida à faire une première pose pendant laquelle elle sortit la carte qu'elle s'était confectionnée en y reportant les différents éléments qu'elle avait pu glaner sur la position du temple de la terre. En fait la position de ce temple n'était pas secrète mais pour tout avouer, elle ne s'y était jamais rendue et elle avait horreur d'errer à l'aveuglette. En Outre ce pourquoi elle le cherchait ne souffrait plus à ses yeux de délai.
Elle devait maintenant prendre la piste de l'Ouest durant environ 7 lieues puis elle trouverait un arbre géant qui devrait lui indiquer une piste sans doute moins marquée vers le nord, jusqu'à un cours d'eau qui lui était inconnu et se trouvait mentionné sous le nom de cours scintillant. A partir de là il faudrait le remonter...
Elle n'avait pas cherché longtemps.

Elle se remit en route essayant d'évaluer sa progresion pour ne pas laisser le repère et la piste du Nord derrière elle.
En fin d'après midi, elle commença à ralentir pour être plus attentive aux arbres qui bordaient la piste. I ne s'agissait pas passer à côté de son précieux indice. E fait elle n'eut pas à faire bie attention. L'arbre était gigantesque et dominait tous les autres tant par son diamètre que par sa hauteur. Il était là comme une merveille de loeuvre de la terre et en face de lui sur l'autre bor de la piste, une borne de granit à moitié recouverte de mousse indiquait la piste du Nord. Elle étouffa un petit rire moqueur à son encontre. Il n'ay avait vraiment pas de quoi s'inquiéter de se perdre à cet endroit là. Le chemin ne pouvait pas être plus clair...
Contemplant l'arbre majestueux, elle fut prise d'une grande émotion, mélange de respect d'émerveilement qui la laissa e pleine contemplation durant de longue minutes.
C'est alors qu'elle se rendit copte que le lumière si dorée commençait à virer au bleur signe que l'anuit tombait.
Bientot, les cimes des arbres se perdraient dans le ciel sombre. il était temps de penser à bivouaquer. Elle reprendrait ses recherches la lendemain.
La piste était assez fréquentée et réputée comme sure mais Iran' Dorah n'était pas assez bonne guerrière pour risquer des rencontres hasardeuses. Il valait mieux se mettre en sécurité; De pas trop s'éloigner de la piste mais se dissimuler le plus possible aux regards hostiles de la nuit. Elle avisa un arbre qui pourrait lui fournir à la fois support et cachette et s'y hissa, profitant de ses capacités d'acrobate.
Elle aurait été tentée d'explorer l'ARBRE, mais le respecte qu'elle avait ressenti en se trouvant face à lui le luiinterdisait; Quelque chose de puissant liinterdisait de le profaner, bien qu'aucun avertisement n'émane de lui ni ne soit signalé aux alentours.
Un repos bien mérité après une journée de marche lui permettrait de trouver son arbre le lendemain. Elle accrocha des bagages à porté de main dans les branches autour d'elle et sombra assez vite dans le sommeil.

HRP
J'ai édité mon message en fonction de la remarque du Maitre du Jeu.

La nuit se passa sans inconvenient aucun pour Iran; les forêts elfes étaient sures et les annimaux "dangereux" tels que les loups n'osaient pas approcher les Elfes. Mis à part une crotte d'écureuil sur sa cape, la voyageuse n'eut pas à se plaindre de son repos. Lorsqu'elle se réveilla, le soleil était éjà haut dans le ciel.

[hj: Y'a comme une légère disproportion entre nos messages, mais moi j'avais rien à dire^^ ]

Elle s'étira et constata que les rayons du soleil étaient déjà plein d'ardeur. Elle eut un moment de culpabilité en pensant au temps qu'elle avait perdu, mais l'embiance serein de la forêt en ce début de journée lui ota tout remort. Elle fouilla dans son sac pour en tirer de quoi prendre un peu d'énergie avant de se mettre en route, puis sauta en as de l'arbre pour reprendre sa route. La piste du Nord l'attendait et s'ouvrait devant elle. Le sourire aux lèvres elle commença sa progression qui devait la mener sauf acident jusqu'aux abords du temple de la terre.
La veille et sa nature d'Elfe lui avait permis de s'émerveiller devant la lumière et les formes végétales variées et pourtant son admiration ne faiblit pas durant tout le temps que dura sa progression. c'était comme si la nature se renouvelait à chaque pas.
Bientot elle atteignit la rive du cours Scintillant et comme la veille ses inquiétude sur la difficulté de trouver l'emplaceent du tmple s'évanouit lorsque qu'une borne identique à celle du Maître des arbres (C'est ainsi qu'elle avait décidé de le nommer) se dressa sur la rive de la rivière indiquant le sentier qui longeait le cours assez vif. Le chemin était maintenant assez étroit et pourtant c'est comme si les gens avaient surgit du sol. ils étaient bien plus nombreux que sur la grande piste de l'Ouest...Cela ne manqua pas d'interroger Iran' Dorah. En solitaire ou par petit groupes, ils semblaient tous se diriger vers le même point, la même direction qu'elle. Ce qui l'interrogea ce fut aussi le silence de marcheurs. Même ceux qui voyageaient de concert semblaient conserver le plus grand silence. Pourtant, nulle part de ce qu'elle avait pu lire sur le temple, elle n'avait entendu parler d'une quelconque tradition ou consigne de silence.
En même temps la végétationsemblait avoir changé radicalement et son comportement ne pouvait qu'intriguer Iran'Dorah. C'était comme si la végétation se révélait mouvante et animée de sa propre volonté; Les formes semblaient se déployer comme sous l'efet d'une musique comme une danse harmonieuse.
Finalement, n'y tenant plus, elle avisa un pélerin car pour elle les marcheurs ne pouvaient ête que cela.

"Bonjour... Excusez-moi de vous dérranger... Pourriez-vous renseigner ma curiosité?"

Le voyageur tourna son visage vers elle et lui sourit avant de répondre.

"Bien sur si je le peux. De quoi s'agit-il?
__ Et bien je me demandais.... Tous ces gens vont-ils au temple de la terre?
__ Ma foi, il faudrait le leur demander mais je pense en effet que c'est le cas de la pluspart d'entre eux.
__ Comment se fait-il que la piste ne soit pas plus large pour accueillir toutes ces personnes?
__ En fait c'est la forêt qui ne semble pas accepter une plus large sente. Dans les premirs temps de l'existence du temple,, elle reprenait le terrain gagné par les voyageur à chaque fois qu'ils voulaient élargir le chemin. On a donc renoncé à l'élargir et depuis, la forêt semble calme et tolérer se sentier."

Cette révélation laissa l'Elfe songeuse. La forêt manifestait sa propre vlonté. Elle savait que le forêt était vivante bien au delà de ce que l'on pouvait imaginer au premier abord mais là, la surprise était tout de même grande.
Cependant, elle n'en avait pas fini avec les questions.

"Et pouvez-vous me dire ce qui oblige toutes ces personnes à garder le silence?
_Rien ne les y oblige, mais avouez que ce lieu impose le silence.
__ C'est vrai mais je n'ai pas l'habitude de voir les gens y être sensible...
HUm... Merci d'avoir répondu à mes questions, je vais vous laisser e paix.
__ Vous ne m'avez pas dérrangé, vous pouvez marcher en ma compagnie si vous le souhaitez."

Elle se contenta de répondre par un sourire reconnaissant et ses questions étant satisfaites, continua de marcher en silence. Elle apprécia d'éêtre en compagnie sans être obligée de meiubler le silence comme on le lui reprochait souvent. Repenser au fait que pour une fois c'était elle qui avait rompu durablement le silence pour satisfaire sa curiosité, la faisait sourire intérieurement. Il était assez ironique que sur le chemin de ce qui allait sans doute changer sa vie, elle changeait également d'attitude; Mais c'était sans doute un hasard et momentanné...
Le chemin sétirait devant euxn sinuant au gré de la rive de la rivière, parfois simple prolongement de la rive oude sa plage, parfois escarpée, surplmbant la rivière sans pour autant que les voyageurs ne se sentent en ganger.
La fatigue aussi semblait les ignorer et Iran'Dorah se dit que la forêt peutr être la leur épargnait.
Lorsque la fin de la journée approcha, ils aperçurent au bout du sentier une clairière qui s'ouvrait devant eux. Ils distinguaiet au loin encore des signes d'architecture entre les arbres et leurs rameaux. Ils avaient atteint le but de du voyage. Iran' Dorah eut un soupri de soulagement et de bien être. Les choses se passaient tellment bien qu'elle ne pouvait imaginer d'issue néfaste à se quête...

Le spectacle qui s'offrait à elle, la laisa interdite et sans voix. Elle contenplait cette foule de gens silencieux et recueillis et elle fut submergée soudain par l'émotion.Elle n'aurait pas su dire s'il s'agissait d'une emotion mystique ou simplement la contagion des attitudes de dévotion, mais elle sentit être arrivée dasn quelqe chose de vrai. Vrai était le seul mot qui lui venait à l'esprit. Vrai sérénité, vrai paix, vrai dévouement... Elle tomba alors elle même à genoux pour se recueillir.
Pouvait-on prétendre qu'elle priait? Bien difficile de répondre à cette question. Tous ce dont elle était sure, c'est qu'elle se sentit soudain faire parti d'un tout qui dépassait le tout de la foule présente et s'élargissait pour englober le temple lui même et le forêt tout autour comme si chaque arbre, chaque brindille, chaque animal avait quelque chose à lui dire, à lui apprendre et qu'enfin elle était capable vraiment de les entendre même si elle ne pouvait encore démêler les impressons qui lui parvenaient.
Il n'y avait pas meilleur moment pour lui assurer qu'elle était à la bonne place en ce lieu et les raisons de ses études de ses voyages de recherche se dessinaient tellement nettement qu'elle ne pouvait plus douter que la prochaine chose qu'elle ferait serait de pénétrer dans le temple, même si elle n'était pas sure de pouvoir surmonter les épreves qu'elle devrait affronter. Son manque de dévotion jusqu'à aujourd'hui lui donnait un sentiment de honte et d'indignité en repensant à tout ce qu'elle avait ignoré sous couvertsde connaissance. Certe, son enseignement ne s'était limité au champ des science et la philosophie et même l'ésotérisme y avait eu une grande part, mais en se trouvant dans la clairière du temple elle prenait conscience qu'ils avaient été des objets d'étude desquels elle était resytée extérieure et dans lesquels elle devait maintenant plonger. Elle se sentait comme un écureuil qui a passé les premiers années de sa vie en cage et qui devait soudain apprendre à grimper au premier arbre sur son chemin sous peine de succomber au premier danger. Elle se sentit soudain diminuée et handicapée. Tout ce qu'elle avait appris serait vain ici elle le savait car elle n'avait pas regarder correctement ce que les jours passés dans les bibliothèques et les laboratoires lui montraient.
Toujours à genoux, la tête baissée elle se laissa submerger par toutes ces pensées, essayant de le demeler de leur donner une réponse. Le seule qu'elle trouva ce fut une petite voix qui lui murmurait.

"Entre dans le temple et tu sauras..."

Serait-ce là la fin de l'ignorance dont lui avait parlé le grand maitre du monastère? Maintenant elle en était sure. Il parlait forcément de toutes ces connaissance au dessus desquelles elle était restée sans jamais vouloir s'imerger. Sans doute pouvait-elle citer bien des auteurs, des livres, sans doute les réparations en tout genre n'avaient pas de secret pour elle mais à chaque fois sans qu'elle en ait perçu les implication dans le grande tout qui l'etourait et dont ce lieu était le symbole et dont elle faisait partie qu'elle le veuille ou non, quelle le sache ou pas.
Une larme coula le long de sa joue. Nul chagrin, nulle tristesse. Peut être le don de soi qui purifiait son âme en ce moment où l'on sait que sa vie arrive à un noeud qui se défait naturelement et dans lequel on va choisir un brin qui nous mènera au bon endroit.

FIN


Suiute dans: "Chacun sa vérité"